Samedi 25 septembre. C'est l'automne depuis 4 jours. Il pleut depuis 2 jours.
Adieu été, bonjour le froid et la grisaille ! Petite accalmie depuis peu de temps. Un coup d'œil par ma fenêtre pour ne rien voir. Le Vercors a disparu derrière un rideau de nuages entremêlé de pluie. Pas un voilage, mais un véritable rideau occultant. Il n'est pas 10h et pourtant, on se croirait déjà le soir. Les nuages sont bas comme jamais. J'ai l'impression qu'ils sont prêts à tutoyer les antennes sur le toits des immeubles, des maisons. Peut être que si je montais sur le toit de mon immeuble, et que je tendais le bras, je pourrai les caresser.
Il recommence à pleuvoir. Temps maussade.
Hier, je marchais sous la pluie. Enfin, sous mon parapluie qui lui, était sous la pluie. Moi, j'avais l'impression d'être au dessus de la pluie. Elle m'attaquait par dessous, s'en prenant à mon bas de pantalon, détrempant mes chaussettes. J'ai croisé un autre homme. Plein en fait, et des femmes aussi. Mais un seul a attiré mon attention. Il marchait vite, comme pour fuir cet assaillant inoffensif. Il marchait sous son parapluie. Rouge, le parapluie. Tel une tâche de couleur au milieu du gris environnant. Je ne voyais pas son visage. Le parapluie rouge était grand, et je l'enviais depuis le mien, ridiculement petit. Sous le parapluie rouge, je ne voyais que son manteau. Un grand manteau beige qui descendait presque jusqu'aux pieds, jusqu'à des chaussures cirée noires. J'imagine qu'avec toute cette pluie, il aura du les cirer à nouveau, une fois sèches...
Au détour de la rue suivante, le parapluie rouge a disparu.
Le parapluie rouge et la pluie |
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