dimanche 19 décembre 2010

RVB

Bientôt les vacances. Repos mérité. Mes premières vacances dans mon nouveau statu de thésarde. Petit retour sur mes premiers mois de jeune chercheuse...
Un démarrage tranquille. Pas trop de pression. Je me refamiliarise avec mes manipes en cellules et j'apprends à manier mon nouveau joujou : les drosophiles. Débuts chaotiques, des larves trop petites pour mes pinces qui semblent trop grosses. On patiente, on s'accroche, on essaye, encore et enfin, ça marche. Une bonne moyenne de 25-30 larves par heures.
Mais à la rentrée, il va falloir accélérer le rythme pour "vite publier les résultats en cellules humaines". Je vais faire mon possible, mais je ne suis pas encore Shiva. L'ordre des manipes est bien assimilé, ne reste plus qu'à les faire. Peut être que je vais laisser un peu de côté la droso pendant un moment en janvier pour avancer un max sur les fameuses cellules humaines... Je pense que passer le deuxième week-end de janvier (celui du 8 janvier), je vais prendre des HNO tous les week-end pour avancer un max. Ce qui n'est pas cool, avec ce principe, c'est que les chefs ne sont pas là pour se rendre compte du travail fourni, et qu'au final, ils ne voient que le résultat... Mais bon, il me faut au moins un article en premier auteur pour pouvoir soutenir dans 3 ans, et comme nous l'a si bien dit notre directeur de l'Ecole Doctorale "n'attendez pas la troisième année pour publier !". Facile à dire...
En attendant, les derniers jours au labo avant les vacances seront bien calmes. 
Une de mes jolies acquisitions sur cellules du corps gras larvaire

dimanche 5 décembre 2010

patounes

Gros épisode neigeux cette semaine. Ca a commencé mardi soir pour finir mercredi soir. Il tombait des flocons gros comme des pizzas. Pas moins de 30cm de neige sur mon balcon mercredi matin ! C'est joli, les toits blancs, cotonneux... Le bruit de la neige qui crisse sous les roues de mon fier vélo pour aller au labo. Le silence quasi-total, les sons feutrés, étranges.
Bali n'a pas aimé la neige cette année. Il n'osait pas s'y aventurer. Peut être qu'il y en avait trop, ceci dit... Il s'est décidé à y marcher uniquement vendredi matin quand la couche blanche de mon balcon s'était amoindrie.

Les patounes du fauve